Intervention ventre
ABDOMINOPLASTIE
L’aspect de l’abdomen varie considérablement au cours de la vie. Les raisons en sont nombreuses: grossesse(s), intervention(s) chirurgicale(s), variation de poids... Les trois composantes de la paroi abdominale qui sont la peau, la graisse et les muscles sont plus ou moins altérés selon les cas. La gêne peut être physique, esthétique ou/et psychologique.
La ceinture abdominale est une zone fréquemment abîmée par les grossesses et les variations de poids. La peau, la graisse et les muscles sont traités lors de l’abdominoplastie.
1. PRINCIPE DE L’INTERVENTION
Le but de l’intervention est de restituer à l'abdomen une apparence harmonieuse. Elle consiste à réduire chirurgicalement l’excédent de peau et de graisse en retendant les tissus vers le bas, au prix d’une cicatrice basse cachée par les sous-vêtements. Parfois il est parfois nécessaire de resserrer les muscles abdominaux, de corriger une hernie ou de pratiquer une liposuccion. Le nombril est replacé en position correcte en fin d’intervention.
2. CONDITIONS PRéALABLES A L’INTERVENTION
Un poids normal ou proche de la normale est souhaitable avant l’intervention. Un bon état de santé physique et psychologique est également nécessaire. Le bilan pré-opératoire est obligatoire, et doit être effectué à la clinique dans les semaines qui précèdent l’intervention. Il comprend une consultation par le médecin anesthésiste et des examens sanguins. L’arrêt du tabac est vivement conseillé.
3. L’INTERVENTION CHIRURGICALE ET L’HOSPITALISATION
La patiente est hospitalisée la veille ou le matin de l’intervention. Le chirurgien prend les photos et trace les dessins pré-opératoires. L’intervention se déroule sous anesthésie générale ou locorégionale et dure environ une heure et demie. Ensuite, la patiente est placée en salle de réveil pendant environ une heure. Les douleurs sont quasiment inexistantes sauf en cas de réparation de la paroi musculaire. La patiente porte un pansement compressif et deux drains. Le premier pansement est fait le deuxième jour puis environ tous les deux jours. Les drains sont retirés le jour du départ.
En position allongée, les jambes sont légèrement fléchies pour détendre la cicatrice. La position assise est interdite pendant quelques jours. La gaine compressive doit être portée 24h/24. Le levé des le lendemain de l’intervention et la marche sont indispensables pour éviter l’apparition de phlébite. La prescription d’injection d’anticoagulants est nécessaire. La durée d’hospitalisation est de 4 jours en moyenne.
4. LES SUITES OPéRATOIRES
Les pansements sont refaits à domicile par une infirmière tous les 2 ou 3 jours. La patiente est revue par le chirurgien vers le quinzième jour pour surveiller la cicatrisation. Il n’est pas nécessaire de retirer les points de suture qui sont résorbables. Les pansements sont alors arrêtés et la patiente peut prendre des douches.
Les bas anti thrombose sont gardés 10 jours. En cas d’œdème ou de liposuccion, une gaine compressive doit être portée pendant 1 mois. Les bains et autre hammam sont autorisés s’il n’existe plus de croutes sur la cicatrice. La reprise du travail est possible après 3 semaines, et le sport après 2 mois. Dans certains cas, et en particulier chez les patients qui ont déjà bénéficié de cette intervention les drains sont laissés en place une dizaine de jours. Cependant le retour à domicile est possible. Les consultations à 2 mois, 6 mois et 1an, permettent de juger de l’évolution du résultat.
5. CICATRICES ET RéSULTAT
Le résultat est acquis en 2 mois, et le dégonflement final en 4 mois.
La cicatrice est une séquelle obligatoire de cette chirurgie. Notre but est d’obtenir une cicatrice de la meilleure qualité possible. Son évolution dure de 6 à 12 mois. Elle est fréquemment rouge et indurée au cours des premiers mois, période pendant laquelle elle doit être protégée du soleil (écran total).
La qualité de la cicatrisation dépend de la technique chirurgicale et de facteurs propres à chaque patiente (tabagisme, âge, origine ethnique, type de peau...). Leur massage permet d’accélérer leur évolution. La longueur et la disposition de la cicatrice sont variables selon les patientes et vous seront précisées par le chirurgien.
6. LES COMPLICATIONS
Toute intervention chirurgicale, sous anesthésie, comporte des risques dont l’énoncé est une obligation légale. Ces complications sont rares et dépendent de l’état général du patient, et de la complexité de l’intervention ; elles sont majorées par le tabagisme.
Il existe des complications locales, qui peuvent être constatées immédiatement après l’intervention :
- allergie au pansement (qui doit donc être retiré)
- epanchement de lymphe
- hématome (dont l’importance peut imposer une intervention en urgence)
- désunion de la cicatrice
- infection
- nécrose cutanée
Les complications générales dépendent plutôt de l’anesthésie ou de l’installation :
- parésie ou paralysie des membres supérieurs
- phlébite
- embolie pulmonaire
- allergie aux produits anesthésiques
- arrêt cardiaque
Les complications peuvent allonger la durée d’hospitalisation, de soins et d’arrêt de travail.
Les séquelles à distance de l’intervention sont rares :
- douleurs
- sensations de picotements
- diminution ou perte de la sensibilité de la peau du ventre ou de la face externe des cuisses
- anomalie de la cicatrice (hypertrophie, chéloïde, dyschromie, élargissement...)
7. REMARQUES
En cas de résultat insuffisant, une retouche chirurgicale est toujours possible sans demande d’honoraires. Une grossesse ou une variation de poids peuvent altérer durablement le résultat.
8. CONCLUSION
Cette note d’information a pour but de vous informer clairement sur votre intervention. C’est une obligation légale du chirurgien. Tout point peut être précisé à votre demande. L’avis d’autres chirurgiens peut vous aider à prendre votre décision..
Cette intervention peut être remboursée par la S.S. dans certains cas ( perte de poids massive, gastroplastie, tablier abdominal…) et après entente préalable.
En cas de simple surcharge graisseuse, la liposuccion apporte toute satisfaction.
Deux types d'interventions sont proposés :
- le lifting du ventre (abdominoplastie)
- la liposuccion
Il existe deux couches de graisse situées sous la peau du ventre :
- la première couche de graisse a une épaisseur variable selon la corpulence du patient. Cette graisse est particulièrement sensible au régime.
- la deuxième couche de graisse est profonde et se trouve au contact des muscles. Elle est disposée au dessus et au dessous du nombril. Cette graisse est très résistante au régime.
L’existence de deux couches de graisse dans certains endroits du corps comme le ventre, explique qu’en cas de prise de poids, certaines zones grossissent deux fois plus vite!
1. PRINCIPE DE L’INTERVENTION
La liposuccion est une invention française de la fin des années 1970, qui consiste à introduire sous la peau par une mini-incision, une canule reliée à un aspirateur. Sauf cas particulier, seule la graisse profonde doit être aspirée. La liposuccion n’a donc aucun effet sur la “cellulite”, et sera beaucoup plus efficace sur une patiente de poids normal. La liposuccion n’est pas une méthode d’amaigrissement.
2. CONDITIONS PRéALABLES A L’INTERVENTION
Un poids normal ou proche de la normale est souhaitable avant l’intervention. Un bon état de santé physique et psychologique est également nécessaire. Le bilan pré-opératoire est obligatoire, et doit être effectué à la clinique dans les semaines qui précèdent l’intervention. Il comprend une consultation par le médecin anesthésiste et des examens sanguins. L’arrêt du tabac est vivement conseillé.
3. L’INTERVENTION CHIRURGICALE ET L’HOSPITALISATION
La patiente est hospitalisée le matin de l’intervention. Le chirurgien prend les photos et trace les dessins pré-opératoires. L’intervention se déroule sous anesthésie locale, locorégionale ou générale en fonction de la localisation. La durée de l’intervention est de 45 min en moyenne. Ensuite, la patiente est placée en salle de réveil pendant environ une heure. La durée d’hospitalisation est de 12 heures.
4. LES SUITES OPéRATOIRES
Immédiatement après l’intervention, le patient doit vêtir un vêtement compressif. Le pansement des mini-incisions doit être désinfecté une fois par jour. Les fils de suture utilisés sont résorbables. La douleur post-opératoire est variable selon les individus et sera calmée par des antalgiques. Localement, la zone liposucée devient ecchymotique (bleue), gonflée d’œdèmes, et d’aspect irrégulier.
La douleur disparaît en une semaine, l’ecchymose en une dizaine de jours, et le gonflement s’atténue progressivement en un à deux mois. Des consultations à 1 mois, 3 mois et un an permettent de juger de l’évolution du résultat. L’éviction professionnelle est de 2 ou 3 jours. Il est formellement déconseillé de mettre des vêtements serrés a la taille (pantalon, short…).
5. CICATRICES ET RéSULTAT
Le résultat est acquis en 2 ou 3 mois si le vêtement compressif est porté correctement.
Il est habituel de recourir à deux incisions de 5 millimètres par zone opérée . Ces petites cicatrices sont placées dans des endroits très discrets mais restent une séquelle obligatoire de cette chirurgie. Leur évolution dure de 6 à 12 mois. Elles sont fréquemment rouges et indurées au cours des premiers mois, période pendant laquelle elles doivent être protégées du soleil (écran total). Leur qualité de cicatrisation dépend de la technique chirurgicale et de facteurs propres à chaque patiente (tabagisme, âge, origine ethnique, type de peau...). Leur massage permet d’accélérer leur évolution. La disposition des cicatrices est variable selon les patientes et vous sera précisée par le chirurgien.
6. LES COMPLICATIONS
Toute intervention chirurgicale, sous anesthésie, comporte des risques dont l’énumération est une obligation légale. Ces complications sont très rares et dépendent de l’état général du patient, et de la complexité de l’intervention; elles sont majorées par le tabagisme.
Il existe des complications locales, qui peuvent être constatées immédiatement après l’intervention :
- allergie au pansement (qui doit donc être retiré)
- épanchement de lymphe (qui sera ponctionné)
- hématome (dont l’importance peut imposer une intervention en urgence)
- infection
- nécrose cutanée
- perforation d’un organe par la canule
Les complications générales dépendent plutôt de l’anesthésie ou de l’installation :
- parésie ou paralysie des membres supérieurs
- phlébite
- embolie pulmonaire
- allergie aux produits anesthésiques
- arrêt cardiaque
Les complications peuvent allonger la durée d’hospitalisation, de soins et d’arrêt de travail.
Les séquelles à distance de l’intervention sont rares :
- douleurs
- sensations de picotements
- diminution ou perte de la sensibilité de la peau
- anomalie de la cicatrice (hypertrophie, cheloide, dyschromie, élargissement...)
- hyper pigmentation de la peau
- irrégularité de la surface de la région traitée
7. REMARQUES
En cas de résultat insuffisant (asymétrie entre deux cotés, aspect irrégulier de la peau,...), une retouche chirurgicale apporte généralement toute satisfaction. Les retouches ne font pas l’objet d’honoraires du chirurgien ou de l’anesthésiste Une grossesse ou une variation de poids peuvent altérer durablement le résultat.
8. CONCLUSION
Cette note d’information a pour but de vous informer clairement sur votre intervention. C’est une obligation légale du chirurgien. Tout point peut être précisé à votre demande. L’avis d’autres chirurgiens peut vous aider à prendre votre décision..